Radio Live - La Relève

Aurélie Charon & Amélie Bonnin

Théâtre radio

1h10, Dès 14 ans

Dans le cadre du Festival TNB - Billet en vente auprès du TNB
⚠️ Certains passages des récits font référence à des épisodes historiques violents et peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ou des personnes sensibles

En 2013, Radio Live faisait découvrir sur scène des portraits de jeunes gens engagés à travers le monde. Dix ans plus tard, Aurélie Charon et Amélie Bonnin ouvrent un nouveau cycle de ce projet avec La Relève. Un projet collectif et international sans équivalent, qui fait résonner des amitiés et un dialogue mêlant les générations. La Relève, c’est provoquer des rencontres qui n’auraient pas dû ou pas pu exister, avec des jeunes qui ne portent pas le même regard que leurs aîné.e.s. Ces échanges donnent à voir et à entendre différents points de vue sur des histoires communes, des territoires partagés, une société en mouvement.
Une forme scénique renouvelée, entre la parole sur le plateau et les images filmées, accompagnée en musique live de la violoncelliste brésilienne Dom La Nena. Tous se croisent pour faire entendre le quotidien et l’imaginaire de jeunes originaires du Rwanda, de Syrie, de Bosnie... Un tour du monde de générations en action !

INFO REPRÉSENTATIONS :
Mercredi 16 novembre 20h → Récits croisés avec Yannick (Rwanda) et Inès (Bosnie). 2h
Jeudi 17 novembre 14h30 → Portrait de Hala (Syrie), 1h10. Et 19h → Portrait de Yannick (Rwanda), 1h10.

Yannick Kamanzi fait partie de la génération née juste après le génocide au Rwanda.
Sa famille n’était pas là en 1994 mais à la frontière au Congo. Il a perdu sa grand-mère pendant le génocide. Il se demande comment sa génération, responsable de l’avenir, hérite de cette histoire. Il a décidé d'interpeller les générations précédentes sur scène. À travers la danse et le théâtre, il pose les questions qu’il n’ose poser dans la vie quotidienne. Ses parents sont présents à travers les images, mais aussi les plus jeunes, sa soeur Queen ou son cousin de 11 ans, Sam.
Yannick a décidé que sa génération ne devait rien devoir aux anciens. Pendant le Covid, il a créé un lieu de théâtre et danse à Kigali. Il étudie maintenant à l'Ecole Jacques Lecoq à Paris.

Ines Tanović grandit à Mostar en Bosnie, d’un père bosniaque musulman et d’une mère croate catholique.
Quand la guerre éclate en 1992, ses parents sont séparés, et sa sœur prise au piège du siège de Sarajevo pendant 3 ans. Inès a 9 ans quand elle est touchée par un obus dont elle a encore les éclats dans le corps. Aujourd’hui, elle se bat contre les divisions ethniques, pour une démocratie participative et pour le renouveau de la culture en Bosnie. Ces deux dernières années, elle a créé Compass, un lieu d'accueil à Sarajevo et Bihac pour les migrants sur la route vers l'Europe. Elle collabore aussi avec Relais Culture Europe.

Hala Rajab est née dans un village de Syrie en 1992, dans une famille communiste.
Son père était opposant du régime syrien et avait déjà passé 5 ans en prison quand en 2011, la révolution syrienne commence. Son père doit quitter la Syrie pour l’Égypte, la famille est menacée. Hala est obligée d’arrêter ses études de droit pour travailler. En 2015, alors qu’il essaie de retrouver sa famille, le père d’Hala est arrêté par le régime, emprisonné et torturé. Il meurt quelques jours après. Fin 2015, Hala et ses sœurs choisissent de quitter la Syrie pour rejoindre Lyon où Hala entame des études de cinéma à la Ciné-Fabrique. Avec elle, on part en correspondance avec celles et ceux qui sont resté·es en Syrie. Hala réalise des films, elle est co-scénariste et participe au casting de long-métrages.

Distribution

Administration de production : Mathilde Gamon
Équipe artistique : Aurélie Charon et Amélie Bonnin
Images réalisées avec : Thibault de Châteauvieux
Montage vidéo : Céline Ducreux, Philippine Merolle et Mohamed Mouaki
Espace : Alix Boillot
Régie géné...

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