Dans cet atelier, Valéry Forestier et Fanny Brancourt proposent de mettre en œuvre un jeu physique et comprendre la notion de moteurs de jeu - éveil de la conscience de l’acteur·trice, de sa capacité à être « au présent ». Le travail sur le corps, la voix, le texte et la respiration et l’entraînement de l’imagination permettent à chacun·e de trouver les chemins vers la sincérité de jeu, créer les conditions de pouvoir « refaire », percevoir sa différence, déresponsabiliser l’acteur·trice de l’obligation de résultat, de l’obligation d’être « bon » et d’apprivoiser son personnage.
En 2025-2026, Outre-mer
Valéry Forestier et Fanny Brancourt proposent une création théâtrale et chorégraphique questionnant l’inégalité, le racisme, la violence de la supériorité fanstasmée de la civilisation blanche sur le reste du monde. A partir de textes d’Aimé Césaire, de Franz Fanon, Jean-Jacques Rousseau ou Jean-Claude Carrière, il s’agira de se poser la question : est-ce que l’espère humaine est capable de rêver comme une seule humanité.
Valéry Forestier fonde en 2020 Le Commun des Mortels, avec des camarades animés du même désir que lui d’un théâtre intime offert à toutes et tous. Sa rencontre en 2017 avec Robin Renucci, avec qui il travaille depuis comme acteur et pédagogue, est déterminante dans l’affirmation de ce chemin. En tant que formateur, il intervient régulièrement par le biais de stages à l’Adec (MTA et 56), dans le cadre de formations professionnelles pour le personnel de l’éducation nationale (Académie d’Aix-Marseille), ainsi qu’à l’Aria Corse
Avec sa compagnie, Le Commun des Mortels, il cherche à trouver l’humain à travers notre théâtre d’aujourd’hui. Implantée depuis 2021 à Montfort-sur-Meu (35), Le Commun des Mortels fait le choix d’un travail de proximité, d’un théâtre populaire, média vivant, comme un bien public et nécessaire, et conservant une triple exigence éthique, artistique et politique. La troupe est porteuse d’un théâtre intime, révélateur de notre respiration commune, rassurante et superbe. Elle développe son travail à travers la création, la diffusion et la formation, et l’organise comme un service public tourné vers chacun.e.